Profiter des CANARIES, du lundi 22 novembre au samedi 27 novembre 2010, de Lanzarote à Las Palmas de Gran Canaria

Lundi 22 novembre 2010

Nous quittons la Marina Rubicon pour retrouver notre joli mouillage de la Playa de las Mujeres aussi appelée parles locaux Playa Papagayo. Le prix de cette marina reste raisonnable, identique à celui de Puerto Calero, 22 euros et quelques centimes.

La journée au mouillage par grand beau temps est douce et tranquille. Les activités sont simples : baignade, promenade sur la plage, cueillette de quelques bigorneaux, lecture …et le temps passe à toute allure.

Mardi 23 novembre 2010

6h : nous levons l’ancre, il fait encore nuit. Il faut dire que sous ces latitudes les nuits sont longues, une douzaine d’heures, de 19h à 7h. Lever de soleil et petit déjeuner en mer.

On ne s'en lasse pas ...des couleurs du ciel







Rendez-vous matinal du soleil et de la lune

Nous continuons notre descente vers le sud et changeons d’île. Nous visons le Sud Est de Fuerteventura. Au cours de cette navigation très paisible, au moteur par absence de vent, nous croisons un gros cétacé, peut-être un globicéphale, et plein plein de poissons volants mais nous traînons nos leurres sans succès.

Devant Fuerteventura





13h30 : nous mouillons à Las Playtas, une baie située à 1mile du port de Gran Tarajal sur la côte Sud Est de Fuerteventura. En cas de mauvais temps imprévu nous sommes tout près d’un abri sûr. Sur la rive Nord de la baie, un village traditionnel de maisons blanches, un petit débarcadère, des barques de pêche, des canards en semi-liberté et des coqs. C’est plus que calme !

Las Playtas





Sur la rive sud, côté grande plage de sable noir, un village de vacances tenu par des allemands pour une clientèle allemande : c’est sportif, et un peu moins calme entre 22h et minuit !

Dans cette baie je nage avec une jolie tortue : 50 cm de diamètre (elle est moyenne donc) elle porte un collier d’écailles colorées du plus bel effet.

Mercredi 24 novembre 2010

Les différentes informations météo nous incitent à viser Las Palmas à Gran Canaria avant l’arrivée d’un coup de vent de Sud Ouest qui rendrait la navigation difficile, voire déconseillée pendant quelques jours. Or, nous avons pris nos billets d’avion pour un aller-retour en France du 1er au 15 décembre, à partir de Las Palmas. Il faut y aller ! Nous nous dirigeons donc vers notre 4ème île de l’archipel. Ainsi nous aurons posé le pied sur Graciosa, Lanzarote, Fuerteventura et Gran Canaria.

14h30 : nous levons l’ancre. Un vent faible d’Est nous pousse gentiment à 3 nœuds. 16h : le vent tombe complètement nous obligeant à mettre le moteur. La vitesse augmente et nous risquons d’arriver un peu trop tôt à Las Palmas. Nous préférerions arriver de jour dans ce très grand port industriel au trafic intense. 20h30 : le capitaine décide d’une halte. Nous mouillons face à la plage de Moro Jable entre le phare et le port du même nom. Le capitaine est serein, l’équipière un peu tendue (bêtement !). Repas du soir, premier sommeil. 23h : des vaguelettes nous réveillent, nous repartons.

Jeudi 25 novembre 2010

Navigation de nuit où nous passons du moteur à la voile. Puis sous voiles de 3 nœuds à 6 nœuds.

10h : une approche avec veille attentive car de grosses unités entrent et sortent. Tout va bien : photos !


entrée du port de Las Palmas















C’est à l’intérieur du port de plaisance que les choses deviennent un petit peu plus difficiles! En effet, une dizaine de bateaux se présentent au même moment (pour cause de mauvais temps qui se lève) et le responsable du port, sans doute débordé, nous reçoit plutôt agressivement ! Cela finit par s’arranger pour tout le monde et à 12h45 nous sommes solidement amarrés au ponton pour une longue escale de 3 semaines.

Las Palmas est le port de départ traditionnel de l’ARC (Atlantic Rallye for Cruisers), la transat anglo-saxonne. D’ailleurs, 269 bateaux en sont partis le 21 novembre pour Sainte-Lucie aux Caraïbes. Du coup…on y trouve tout ce dont on a besoin pour réparer, améliorer, entretenir un bateau. Dès le jeudi soir nous avions laissé notre tangon et notre spi chez un voilier. Nous devrions rapidement récupérer un deuxième tangon à bord, tout neuf celui-là, et un spi doté d’œillets solides, non corrodés ! C’est aussi un port de plaisance où l’on rencontre un grand nombre d’éventuels équipiers en demande d’embarquement pour « en face ». Seul ou à deux, garçons et filles, certains arpentent les pontons d’autres mettent des petites annonces partout. Ils sont jeunes ! Ils veulent traverser l’Atlantique, aller aux Amériques ! En revanche les propriétaires de bateaux le sont moins…jeunes ! Très majoritairement dans la tranche d’âge 55-70 (la nôtre !). Jeunes retraités en pleine forme ! Lorsqu’ils sont jeunes, ils sont très souvent en famille avec des enfants à bord. Finalement, côté âge, les baroudeurs des mers, correspondent exactement aux vacanciers du mois de novembre aux Canaries. Les autres… bossent ! Nous dégustons notre liberté !

Vendredi 26 novembre 2010

Nous rinçons, nettoyons, rangeons, dans la perspective de fermer le bateau pour 15 jours. Nous faisons également la connaissance de l’équipage d’un maramu avec lequel le capitaine avait échangé sur le forum Amel. Ces deux-là, exception à la règle, sont jeunes, charmants et sans enfant ! Ils nous donnent l’adresse du marché, un vrai marché !

Samedi 27 novembre 2010

Enfin ! Notre premier marché des Canaries ! Des couleurs, des senteurs, des fruits, des légumes, du poisson, des viandes, des épices, des produits, frais, de pays, à des prix tout petits ! Le chef cuistot a le sourire.

Jusqu’au 1er décembre nous continuerons à préparer le bateau de telle sorte que nous puissions repartir en toute tranquillité d’esprit à notre retour à partir du 15 décembre.

Et je reprendrai mon récit à ce moment là.