Du 30 au 31 mai 2014 : de Valtou à Pétriti

Tout d'abord, une remarque sur les commentaires : c'est un vrai plaisir d'en recevoir et une vraie galère pour les repérer et en gérer la publication.

En effet, je suis tous les jours envahie de spams (entre 50 et 100 quotidiennement) pour lesquels je demande, en vain, un statut d'indésirables. En revanche, le site me met Christine et Françoise, sans doute aussi Marie-No dans les indésirables... Par exemple, le commentaire de Liam, forcément envoyé par Christine : je l'ai repêché dans les indésirables, publié et malgré cela ...il est reparti tout seul dans les indésirables (que j'ai bien évidemment supprimés) et a disparu de la publication.

Désolée chers amis, je vais tenter de gérer au mieux en comptant sur votre indulgence.

Et puis si vraiment je n'y arrive plus je changerai de fournisseur...au début quand on est tout neuf, les robots ne vous ont pas encore repérés pour vous envoyer leur pub !

Que cela ne vous empêche pas de commenter, sur le site, par mel ou par textos. Je me régale de tout.

Vendredi 30 mai 2014

Il a plu une bonne partie de la nuit et ce matin il fait encore gris et humide. Petit-déjeuner dans le carré, à l'intérieur...c'est la première fois depuis le départ.

Vers 9H, le ciel s'éclaircit, le bateau sèche, la chaleur revient. Nous motorisons l'annexe pour aller visiter le site.

La baie de Valtou est très vaste. Dans la crique du fond, nous sommes protégés de toute part. L'eau est verte, un peu trouble, sur fond de vase. La végétation pousse jusqu'au bord de l'eau. Si je cherche des comparaisons je reprendrais « trou à cyclone », on pourrait aussi dire « lac d'Auvergne » (d'ailleurs on a entendu les vaches ce matin), ou bien encore « la baie d'Addaya à Minorque » (en bien plus grand et complètement inhabitée).

L'extrémité la moins profonde est quasi fermée par une digue qui laisse passer l'eau et sans doute les poissons.

Au fond de notre mouillage, des barques et des filets de pêches à l'abandon : c'est là que nous débarquons.

Une petite route, vraiment très peu fréquentée nous conduit sur les hauteurs d'où nous pouvons admirer d'un côté, en regardant vers le sud, la baie d'Igoumétitsa séparée de Valtou par une mince bande de terre bordée de sable, et de l'autre, vers le nord, le delta de la rivière Potamos.
Au sud vers Igouménitsa

Au nord, le delta du Potamos

Ce site est à la fois exceptionnel et singulier. Il ne correspond absolument pas aux représentations que nous pouvions nous faire des rivages grecs !

Silence et tranquillité absolus ! Un peu oppressant peut-être pour mon capitaine qui a la bougeotte et surtout qui a besoin d'une bonne couverture réseau pour pouvoir skyper chaque jour à la famille.

Village de pêcheurs sur le delta

Un peu avant 15H nous quittons ce havre vert et naviguons vers Pétriti : retour sur le rivage de Corfou.

Dehors, un bon 15 nœuds de Nord Ouest : c'est le vent dominant dans les Ioniennes, un peu comme les alizés aux Antilles.

Nous resterons dans ce secteur dont nous aurons sans doute testé nombre de mouillages et de petits ports jusqu'à l'arrivée de nos amis niçois. Ils nous rejoindrons par avion, ici, à Corfou, le 9 juin.

Nous retrouvons Pétriti avec plaisir, nous nous y sentons déjà chez nous, en territoire connu en tout cas.

Samedi 31 mai 2014

Le Nord Ouest s'est complètement calmé, des places se libèrent au quai du petit port, nous sommes prêts pour la manœuvre.

Ici, tout le monde cule à quai sur son ancre. Nous faisons de même. Avec le propulseur et par temps calme, la manœuvre est plutôt aisée.

Le quai est haut, éloigné du tableau arrière... Il nous faut sortir la passerelle ! C'est un accessoire dont nous ne nous sommes quasiment jamais servi (deux fois peut-être au tout début). Nous prenons le temps de retrouver tous les éléments, bien sûr cachés au fond d'un coffre très profond, et parvenons à un résultat assez satisfaisant !
La passerelle

Ici il nous faudra tout garder à portée de main. Nous devrions utiliser ce matériel fréquemment.

La journée s'annonce paisible au quai : quelques courses, un peu de bricolage, la rédaction d'un billet, un peu de lecture et il sera temps de téléphoner et puis de se diriger vers chez Léonidas où les sardines grillées se révèleront excellentes !