Avant que l'un d'entre vous ne le réclame je vous situe Corfou.

Tout d'abord, Corfou est son appellation française, en anglais c'est Corfu et en grec (désignation la plus légitime non ?) c'est Kérkira. C'est à la fois le nom de l'île et de sa ville principale dans toutes les langues. C'est aussi dans l'Odyssée l'île des Phéaciens.

Elle s'allonge le long du continent dans le sens Nord-Sud sur environ 35 miles et sa largeur varie de 16 miles tout au nord à 3-4 miles au sud. Au nord le chenal qui la sépare du continent fait à peine 1 mile juste au niveau de la frontière albanaise.

C'est la plus septentrionale des îles ioniennes qui bordent la côte occidentale de la Grèce jusqu'à l'entrée du golfe de Patras et le début du Péloponèse.

La plus connue d'entre elles est sans doute Ithaque que nous ne manquerons pas de visiter !

A propos d'Ulysse, mon capitaine me faisait remarquer que si Ulysse avait eu un Sharki ses aventures auraient été beaucoup moins palpitantes...côté navigation sans aucun doute, côté rencontres de charme à coup sûr. Avec Pénélope à bord adieu Nausicaa, Circée, Calypso...plus d'Odyssée ! Je suis tout à fait d'accord avec Geneviève dans son commentaire du billet précédent.

Mardi 23 mai 2014

Bon anniversaire capitaine !

Dès 8H nous voilà partis prendre le bus pour Corfou.

En effet, si les autorités portuaires de Gouvia Marina sont bien habilitées à délivrer le fameux DKPA, elles ne peuvent le faire que sur la base du document du « Tax office » (l'équivalent de notre trésor public) qui atteste que nous avons bien acquitté la redevance correspondante (pas tout à fait 30 euros pour notre Sharki). Munis de cette quittance nous pourrons revenir au bureau de la marina où la jolie dame en uniforme nous établira le document le tamponnera et encaissera les 15 euros de taxe d'entrée en Grèce.

Administrations de tous pays, unissez-vous pour simplifier la vie des gens !

Il faut dire que pendant tout l'hiver il a été question sur les forums de navigateurs de la promulgation d'une nouvelle loi grecque sur la taxation des bateaux de plaisance, loi qui bien entendu contrevenait à toutes les règles internationales et européennes. Finalement : pas de nouvelle taxe, on garde le DKPA qu'il faut obtenir à sa première entrée en Grèce et qu'il ne faut plus faire viser qu'une fois par an ou lors d'une sortie du territoire grec. Lorsqu'on revient de l'étranger avec son bateau, le document est toujours valable. Ouf !

Je ne sais pas si j'ai été vraiment claire. En tout cas nous voilà partis pour Kerkira Town où tout le monde sait où se trouve le « Tax Office »...tous sauf notre chauffeur de bus qui a failli nous faire descendre dans une banlieue improbable. Heureusement il nous avait oublié ! En fait il faut se laisser conduire jusqu'au terminus en plein centre ville et demander son chemin : le bureau est à une centaine de mètres.

Ici tout le monde, même dans les administrations, est très affable et ...parle anglais. Heureusement pour nous car, en langue grecque, nous serions encore en train de chercher le bureau du caissier...

Tout fiers, munis de notre quittance nous partons faire un tour dans la vieille ville de Corfou. Elle est d'un charme fou. Nous y reviendrons pour y flâner à loisir, c'est si beau.

Nous en profitons pour acheter une carte sim prépayée pour data pour notre clé 3G. Avec un peu de chance et peut-être de patience Jean-Claude devrait nous configurer un accès internet sur le bateau en wifi pour 5 appareils. Aussi bien qu'à la maison ! Pour un prix raisonnable et contrôlé.

Le retour à la marina se fait sans problème. Nous achevons de nous mettre en règle, récupérons notre linge à la laverie, déjeunons, passons refaire le plein de gazoil (c'est très facile, au quai ouest à l'entrée) et visons un mouillage tranquille.

A 15h20, nous ancrons , devant Nisis Vidho, une jolie petite île à 1 mile devant Corfou. Elle héberge quantité de lapins et aussi un oiseau dont nous ne reconnaissons pas le cri et que nous identifierons au matin : un faisan.

Doug Le depuis Nisis Vidho
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Une petite ballade à terre nous permet d'admirer Corfou.
La belle Corfou et sa citadelle depuis Nisis Vidho
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La citadelle
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Et...la clé 3G fonctionne !

Samedi 24 mai 2014

Nous quittons Vidho pour un mouillage au sud de Corfou.

Le vent est quasi nul, la mer parfaitement plate. Nous longeons la côte jusqu'à Pétriti et mouillons dans une baie ouverte devant la plage et le petit port.

Pétriti : son petit port de pêche
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L'île est très verte. La végétation pousse jusqu'au bord de de l'eau, ce qui semble bien indiquer que les tempêtes n'y sont ni fréquentes, ni violentes. Elle n'est pas très sauvage, les côtes sont habitées.

Partout de petits appontements qui conduisent à des tavernas plus ou moins chics. Dans ce quasi lac...on mouille où l'on veut !
La plage, les appontements vers les tavernes
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A terre, les citronniers et les orangers croulent sous les fruits, les bougainvilliers explosent de couleurs, orange, blanc, fushia, rose pale, et les roses trémières sur des tiges hautes de plus de 2 mètres nous offrent des corolles d'un beau violet sombre !

Le climat est très doux : chaud en journée, frais la nuit et le matin.




Pour nous, premier bains de mer. Elle est bonne : 22°-23°. On peut y nager sans difficultés.

Un petit incident : un barreau de notre échelle de bain a cédé sous le poids du capitaine. Heureusement il ne s'est pas fait mal !

Il y aura du bricolage en perspective pour demain. Même lorsqu'on a l'impression d'avoir changé tout ce qui devait l'être, il reste encore des détails à régler ! Et sans échelle, il est très difficile de remonter à bord !

Dimanche 25 mai 2014

Bricolage, comme prévu : reconstitution d'une échelle avec les moyens et matériaux du bord !

Ce soir nous irons tester une taverne et demain nous continuerons notre exploration du secteur.