Vendredi 16 mai 2014-05-17

Nous le savions, un amarrage le long d’un quai, au fond d’un port…ce n’est pas recommandé du tout !

Heureusement le temps était calme nous n’avons rien abimé ni cassé, juste subi des rappels désagréables et sali d’abondance nos pare-battages sur les protections de caoutchouc noir.

Ici, la course du soleil est décalée par rapport à la maison et nous sommes réveillés de très bonne heure. Du coup à 7H20 nous sommes prêts et larguons les amarres pour la vieille ville de Cefalu.

Le début de la matinée est tranquille et j’en profite pour nettoyer pare-battages et liston noirs : miracle des nettoyants modernes, tout redevient propre et présentable !

Nous naviguons dans le Golfe de Castellamare, longeons la piste de l’aéroport de Palerme et passons la Punta Raisi, l’extrémité Est du golfe.

A partir de 9H30 nous suivons au radar l’évolution de deux grains orageux qui ont bien l’air de converger vers notre route. Mais, malgré nos tentatives pour passer entre les gouttes, éclairs et grondements de tonnerre se rapprochent... En effet, entre 10H et 10H30, à sec de toile et au moteur nous naviguons en plein orage entre la Punta Raisi et le Capo Gallo. Le capitaine est trempé !

Le grain est lĂ 
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On est dessous
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Il est passé et s'éloigne sur la Punta
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A 10H40, l’orage est passé, il est allé se coincer au fond du golfe de Palerme et nous envoie du vent de travers dont nous profitons jusqu’à 13H30.

Cette côte nord ouest de la Sicile est magnifique, elle se découpe en larges golfes au fond desquels les hommes ont trouvé abri depuis longtemps déjà.

A 16H nous sommes en vue de Cefalu. En arrivant par l’ouest les marins longent la vieille ville adossée à son promontoire et dominée par sa cathédrale. Que c’est beau !
Cefalu en arrivant par l'ouest
Sardaigne_Sicile_Cefalu_044__1280x952_.jpg Le port moderne est situé à l’est du promontoire derrière une longue digue. Le poste à carburant est opérationnel et nous en profitons pour faire le plein. Le pompiste et personnel du port nous propose une place à quai pour la nuit  à 30 euros eau, électricité et wifi compris ! "special price" Nous prenons !

Le ponton est mouvant, travers au vent : l’amarrage s’avère un peu difficile mais nous sommes seuls nous avons donc de la marge et finissons par nous accrocher au ponton !

La promenade dans la vieille ville escarpée est un enchantement. La cathédrale du 12 ème siècle possède une charpente en cèdre du Liban très remarquable et un chœur tout de dorures (à ne pas manquer). La ville est très animée, elle commence à accueillir plein de touristes. A l'accent d'un groupe, on comprend que l'avion de Toulouse vient d'atterrir.
Depuis les hauteurs de Cefalu
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Le port
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Nous rentrons au bateau avec un sac plein de fruits et légumes tout frais, pour pas cher du tout !

L’équipière est KO ! Le capitaine n’arrive pas à capter le wifi du port…ça m’arrange, je peux remettre l’écriture des billets à demain !

Nous allons nous coucher tôt, désireux d’une bonne nuit réparatrice mais, malgré les amarres à amortisseurs, ça remue avec des mouvements de rappel (encore !) assez brusques en première partie de nuit. Pour garantir un sommeil confortable mieux aurait valu choisir le mouillage qui est possible dans la baie à quelques mètres des pontons.

Samedi 16 mai 2014

Nous profitons de la place au quai pour compléter le plein d’eau, faire de petites vérifications du côté du préfiltre à gazoil… Jean-Claude se rapproche du bureau du port et de son antenne pour tenter une communication internet : tout près de la cahute, ça fonctionne, le débit est faible mais permet d’importer un fichier météo ! On se croirait au port de Canet le même type de système wifi on dirait !

La météo est hyper favorable pour aller faire un tour aux Eoliennes !

A 9H30 nous larguons tout et naviguons droit sur la demeure d’Eole et les forges de l’enfer !

C’est la légende qui dit qu’Ulysse y rencontra Eole, dans son berceau natal. C’est donc là que le dieu lui donna le sac renfermant les vents contraires à son retour à Ithaque…mais vous connaissez la suite, les marins d’Ulysse trop curieux ont ouvert le sac et le voyage de retour fut encore différé !

Quant aux forges de l’enfer, elles fonctionnent encore à Vulcano et Stromboli, deux volcans actifs !

L’archipel des Eoliennes comporte 7 îles disposées sur une étoile à trois branches :

  • du sud au nord Vulcano, Lipari, Salina,
  • Ă  l’ouest de Salina, Filicudi et Alicudi
  • Ă  l’est de Salina sur une ligne qui remonte vers le nord, Panarea et Stromboli.

Elles correspondent toutes à la partie émergée d’un ou plusieurs volcans appartenant à une chaine de volcans sous-marine bien plus impressionnante encore !

Vers 17H nous embouquons le canal entre Lipari et Vulcano et c’est un régal absolu pour les yeux…quelques photos à l’appui !
A l'entrée de la Bouche de Vulcain, le capitaine rentre la grand voile
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Gran Cratere en arrivant par l'ouest
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Les gardiens du canal
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L'arrivée au Porto di Levante
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A 17H15 nous sommes mouillés au Porto di Levante sous le Gran Cratere de Vulcano qui crache ses fumerolles jaunes !