Lundi 30 mai 2016

10h10, nous montons dans la navette rapide.

La navette quitte la baie de Milos

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Elle nous conduit jusqu'à Santorin en 2 heures...à 36 nœuds de moyenne c'est facile !

C'est comme un autobus ; elle s'arrête d'abord à Folegandros puis à Ios avant d'atteindre Santorin. La manœuvre ne traîne pas, en quelques minutes les passagers sont débarqués, de nouveaux clients montent à bord...et c'est reparti !

Lorsque nous arrivons au port des ferries, sous la falaise de Santorin, nous sommes déjà impressionnés par le site.

Suivant les conseils de notre astucieux voisin nous nous mettons en quête d'un véhicule à louer : une petite Micra fait l'affaire ! En effet, tout peut se faire en bus mais quel confort, souplesse et autonomie que de disposer de son propre moyen de transport.

Par une route en lacets très serrés, taillée dans la falaise nous accédons au sommet de la Caldera. A partir de là, l'éblouissement sera permanent.

L'île de Santorin est le cratère d'un volcan effondré dont l'explosion a eu lieu environ 1400 ans avant notre ère. C'est cette éruption massive qui a pratiquement donné forme au site actuel signant dans le même temps l'arrêt de mort de la civilisation crêtoise, l'une des plus brillantes de l'antiquité. Autour du site des îles ont pu apparaître et disparaître au fil du temps car les activités volcanique et sismique n'ont jamais cessé depuis. Le dernier événement sismique d'importance date de juillet 1956 !

Santorin a la forme d'un croissant de lune. Sa côte ouest, son bord interne, une très haute falaise de couleur sombre, constitue les ¾ du cratère. Le reste du cercle est partiellement complété par les îles Thirasia et Aspronisi. Au centre du cratère se tient la petite île volcanique toute noire de Kameni. La côte Est de Santorin s'incline en pente plus douce jusqu'à la mer : sur chaque parcelle cultivable, des vignes. Le vin de Santorin est très réputé.

Voilà, très sommairement pour l'histoire et pour la géographie !

Nous partons donc à la rencontre des beautés de l'île.

Quasiment au centre du centre du croissant : le village de Fira. C'est la capitale de l'Ă®le. Son activitĂ© est exclusivement tourisitique : hĂ´tels de grand luxe accrochĂ©s Ă  la falaise, boutiques, bars, restaurants, Ă©glises et chapelles se succèdent et alternent. C'est une couronne de batiments immaculĂ©s sur le bord du gouffre ! Nous dĂ©ambulons un long moment dans Fira. Nous empruntons le cheminement piĂ©tonnier du bord de la falaise, montant et descendant des centaines de marches.

Fira sur la falaise au bord du cratère
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Hotels de luxe accrochés à la falaise
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Il fait très chaud mais...que c'est beau !
Un foulard blanc pour se protéger du soleil
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Comme nous n'avons que 24 heures nous finissons par reprendre la route pour atteindre le village d'Oia.

Il est situé à la pointe Nord du croissant, tout au bord de la falaise.
L'entrée nord de la Caldera vue du village de Oia
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Le site est magnifique, très réputé. Là aussi les hotels de très grand luxe sont accrochés à la falaise. Ici, le cheminement piétonnier est en marbre, les boutiques proposent les plus grandes marques de luxe qui puissent exister, beaucoup de monde. Un peu trop pour nous sans doute...

Nous ne nous y attardons pas très longtemps et repartons vers le Sud avec l'idée de s'arrêter dans une propriété viticole pour une petite dégustation.

Sur Santorin les domaines sont fléchés en jaune sur brun. Nous suivons la première pancarte rencontrée. Les dégustations sont organisées autour d'un menu, les plats apportés aux tables voisines semblent très alléchants mais il n'est que 16h ; pas encore l'heure du repas du soir !

Nous nous contenterons de goûter leurs vins rouges. Ils en ont deux, originaux et plutôt bons mais...trop chers. Pour nous quand un vin est plus cher qu'un Saint Emilion Grand Cru....il faut vraiment qu'il soit exceptionnel !

En revanche, lors d'un séjour un peu plus long, ce peut être une bonne idée d'aller déguster et manger dans une cave à Santorin.

Après cette expérience gustative raisonnable (nous n'avons goûté que 2 vins !) nous roulons vers le Sud. Mon idée est d'aller voir Akrotiri, le site archéologique de Santorin et de trouver un hôtel.

Finalement, mes performances en lecture de cartes étant ce qu'elles sont, nous nous sommes retrouvés au Profitis Ilias, le sommet de l'île et avons trouvé un hôtel de charme sous le château du village de Pirgos : l'hôtel Zannos. La bâtisse est vieille de deux cents ans, la décoration intérieure chic dans la simplicité, l'accueil sympathique...la magie continue d'opérer !

La soirée est tellement douce que le capitaine décide de boire un verre sur la terrasse afin d'y goûter la vue somptueuse sur le cratère...

La nuit est parfaitement calme.

Mardi 31 mai 2016

Après un petit déjeuner sur la même terrasse nous reprenons la route.

Depuis la terrasse de l'hĂ´tel Zannos sous le chateau de Pirgos
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En cherchant à rejoindre la marina de l'île nous visitons les plages du Sud (il est déjà difficile d'y circuler...) et grimpons sur la colline aux vieux moulins.

Nous finissons par trouver la marina histoire de prende quelques renseignements pour une fois prochaine.

Elle est saturée de bateaux de tourisme locaux, là encore, plus luxueux les uns que les autres, mais il y a quelques places à quai pour les bateaux de passage...encore faut-il y rentrer sans talonner. En effet, la passe extérieure entre les récifs est étroite et le chenal interne a tendance à s'envaser. Aujourd'hui ça passe à 2 mètres de tirant d'eau...pas plus !

Si vous souhaitez vous rendre à la Marina Vlichada il faut téléphoner la veille soit à Kostas au 69789489957, soit au bureau de la marina au 2286082119 et confirmer le jour même... Kostas se débrouille alors pour vous caser à l'intérieur.

Comme nos 24 heures d'escapade sont presque achevées nous nous approchons gentiment du port de ferries où nous rendons la voiture et nous tenons prêts à embarquer sur la navette du retour.

A 16h nous retrouvons Doug Le, intact ! Nous sommes ravis de notre excursion !

Comme nous voulons quitter le quai de Milos le lendemain matin nous nous activons pour faire une corvée lessive et remplir la cale.

Demain nous partons vers l'Est.