Mardi 10 mai 2011

Vers 10h 15 nous quittons Virgin Gorda pour Anégada après l’envoi du dernier billet.

Pas de vent, la traversée de 13 miles se fait au moteur…qui continue à nous faire faire du souci malgré tous les soins dont l’entoure le capitaine. Quand il ne chauffe pas…il cogne car il est très mal pour ne pas dire pas du tout aligné !

En attendant une probable intervention technique … direction Anégada.

C’est une île toute plate, ourlée de sable très blanc, enchâssée dans un immense récif de corail. Sur les guides on peut lire qu’elle ressemble un peu à Barbuda où nous ne sommes pas allés
Anégada.
Anégada

Deux mouillages, un grand où tous les bateaux se donnent rendez-vous et un plus petit, plus difficile à repérer et plus solitaire que nous choisissons (évidemment !).

Anégada

Nous jetons l’ancre sur du sable très blanc dans de l’eau turquoise clair à quelques mètres d’une épave semblable à une grosse baleine échouée.

Anégada épave

Nous allons la visiter à la palme : elle n’est pas très vivante.

Au bout de la plage, absolument déserte, quelques maisons en bois ont été construites…trois d’entre elles ont carrément glissé dans la mer ! Il n’y a donc pas que sur les côtes vendéennes que les permis de construire sont attribués sans beaucoup de circonspection…(avec beaucoup de dollars ?)
Anégada

Mercredi 11 mai 2011

Le temps est tout à fait calme, nous revenons à Virgin Gorda et nous arrêtons au sud de Necker Island, derrière la barrière de corail dans un décor de carte postale.
Necker island
Necker

L’île Necker est privée, équipée d’un complexe hôtelier, chic et discret. Elle se prolonge par un récif corallien et un tout petit îlot de sable blanc qui héberge des centaines d’oiseaux. Tout est merveilleusement et naturellement beau, sauf… les trois palmiers. En pur plastique, ils viennent tout droit d’Hollywood. Le sable blanc et la mer turquoise sans les palmiers, ça ne déclanche pas l’envie de vacances aux Caraïbes chez les américains !
Avec un vrai arc-en-ciel et de faux palmiers

Necker

Necker

Mais ne boudons pas notre propre plaisir, contre l’îlot, dans 1 mètre d’eau et un nuage de pisquettes nous avons pu admirer raies et carangues.

Depuis Necker, une bonne connexion internet nous a permis de téléphoner à la famille et de prendre un rendez-vous technique à Saint-Martin.

C’est décidé, il faut intervenir avant la traversée retour !

Au moment où nous quittons Necker, nous apercevons, à l’entrée d’Eustatia Sound, le catamaran de Franck-Xavier, Sylvie et leur deux enfants, déjà rencontrés à Colombier puis à Marigot. Nous les rejoignons et passons une très sympathique soirée à leur bord.

Jeudi 12 mai 2011

Dernière matinée aux Vierges.

A 15h30 nous mouillons à St Thomas pour effectuer les formalités de sortie, faire le tour de la marina et quelques emplettes au passage.

A 17h30, tout est calé nous repartons vers Saint-Martin : une nuit en mer.

A 18h30, juste avant la nuit, nous remontons un petit thon blanc, un Albacore de 2-3 kg. Heureusement que Jean-Claude a mouliné vigoureusement car il était manifestement poursuivi par un poisson beaucoup plus gros qui lui avait déjà dévoré la queue !

L’orage, tonnerre, éclairs magnifiques, pluie abondante, nous accompagne toute la nuit. Assez curieusement sans rafales de vent !

Vendredi 13 mai 2011

Entre 6h et 6h30, une touche, un gros poisson qui nous prend du fil ! C’est une magnifique coryphène. Jean-Claude la « travaille » tranquillement et je (une fois n’est pas coutume !) prends les photos ! Les couleurs de la coryphène sont très particulières. Dans l’eau elle est verte. Remontée à bord elle devient pendant un court instant bleue turquoise et blanche. Au bout d’un moment elle vire au jaune et reste jaune. Mensurations : 1,47 m pour 12 kg vidée !
Verte
Coryphène verte

bleue
Coryphène bleue
gros plan
Coryphène bleue
jaune
Coryphène jaune

Alors bien sûr, à peine arrivés à Marigot nous avons découpé, mis au citron, mis au frigo, mis en bocaux nos poissons pour que rien ne se perde.
en bocaux

Résultats :

  • - 8 bocaux de coryphène et 2 petits d’Albacore.
  • - Un énorme barracuda, attiré par les déchets de poisson, stationné juste sous notre annexe. Dommage qu’on ne puisse pas les manger ces poissons-là !
  • - Des apéritifs et des repas délicieux : thon ou coryphène au citron pour l’apéro, darnes de coryphène grillées ou bien ventres de thon et de coryphène à la tomate… cela mérite un Chablis bien frais !

barracuda par "l'odeur alléché"
barracuda appaté
pour Violaine un gros plan du capitaine en pleine action !
gros plan sur le capitaine

Samedi 14 et dimanche 15 mai 2011

Nous nous installons dans une escale technique que nous espérons la plus courte possible…

Lundi nous serons fixés sur les délais probables.

Je vais pouvoir en profiter pour réfléchir au billet « littéraire » promis et concocter un petit bilan intermédiaire sur notre séjour aux Antilles avec cartes à l’appui !